Olivier PERU à écrit son roman "druide" à la bonne période, en voici la chronique :
D’abord l’univers celtique du roman
.
Celtique, sombre, parfois même angoissant. Par moment, les
descriptions sont très gores, ils ne faut pas être trop sensible
aux tripes à l’air et aux éclaboussures de sang. La forêt et les
druides, les légendes oubliées, les « méchants »
permettent la construction d’une forte mythologie. On plonge avec
plaisir dans l’univers très fouillé que nous offre Olivier Péru.
Ensuite les personnages.
Ils sont tous très bien développés, et pas mal d’entre eux sont
attachants. Surtout 2 en fait. Le personnage principal, le maître
loup Obrigan, druide renomé et sage. Il va à la fois être
horrifié, désepéré, révolté, résigné, et nous avec lui. Et
Jarekson, prince orgueilleux et effronté. C’est le personnage
humain par excellence, avec ses qualités et ses défauts (et mon
petit chouchou).
Mais surtout aussi, les fils du rodeur. D’origine inconnue, on ne sait même pas s’ils sont humains où s’il l’on été. Ils sont absolument impressionnants et on se demande bien si nos personnages vont réussir à s’en tirer. Leurs yeux dorés flottant dans le noir resteront longtemps dans votre mémoire
On a le bonheur dans ce roman, de ne pas avoir des « gentils » et des « méchants ». Tous les personnages ont leur part d’ombre ou leur part de lumière. C’est ce que j’ai beaucoup apprécié de la part de l’auteur. Seul petit bémol, le personnage féminin le plus important, Arkantia, manque de caractère à mon goût jusqu’à un certain point du livre.
Mais surtout aussi, les fils du rodeur. D’origine inconnue, on ne sait même pas s’ils sont humains où s’il l’on été. Ils sont absolument impressionnants et on se demande bien si nos personnages vont réussir à s’en tirer. Leurs yeux dorés flottant dans le noir resteront longtemps dans votre mémoire
On a le bonheur dans ce roman, de ne pas avoir des « gentils » et des « méchants ». Tous les personnages ont leur part d’ombre ou leur part de lumière. C’est ce que j’ai beaucoup apprécié de la part de l’auteur. Seul petit bémol, le personnage féminin le plus important, Arkantia, manque de caractère à mon goût jusqu’à un certain point du livre.
Et enfin, l’intrigue de Druide.
Dense, complexe, on évolue parmis les personnages avec aisance, on
suit l’enquête avec avidité. Le rythme est très prenant, on
tourne les pages avec passion et on ne sait pas quand s’arrêter
tellement le déroulement de l’intrigue est uniformément répartie.
A chaque coupure, c’est l’agonie, on veut y retourner.
J’ai
adoré me poser des questions sur l’origine des meutriers, sur ce
que cache le mur, découvrir la vérité cachée derrière le Pacte.
Le dénouement reste jusqu’à loin dans le récit incertain, on à
peur pour nos chouchous jusqu’au bout. La fin du récit est
parfaite, les explications s’imbriquent aux faits relatés plus
avant mais sont inattendues. On sait que quelque chose a changé dans
l’univers que nous offre Olivier Péru, on l’a perçu avec
l’évolution des personnages. Reste à savoir si la forêt et les
royaumes peuvent le supporter.
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