Voilà plusieurs jours (semaines) que je cherche à
parler de façon juste d’Exit le fantôme. Je ne suis pas
une experte de l’oeuvre de Roth et encore moins de son double
littéraire, Nathan Zuckerman. Avant celui-ci, je n’ai lu qu’un
seul roman le mettant en scène, La Tâche où il n’est
« que » narrateur. Faut-il avoir lu toute la série des
Zuckerman pour apprécier à sa juste valeur Exit le
fantôme? C’est ce qui se dit ici ou là.
Alors comment rendre justice à un roman s’il me
manque des clés pour en saisir toute la portée? Peut-être
simplement en disant que le roman se suffit à lui-même et qu’il
est parfaitement accessible pour un profane. Sans doute suis-je
passée à côté de pas mal de chose. J’ai presque envie de dire
tant mieux. Parce que si Exit le fantôme m’a tant
plus alors que je connais peu Zuckerman alors sa relecture sera
jubilatoire puisqu’entre temps j’aurai approfondi ma connaissance
de l’oeuvre de Philip Roth.
Ce roman est le quatrième que je lis de cet auteur.
Et comme à chaque fois j’ai été enchanté par son style ciselé,
son humour, sa lucidité, sa finesse. Je ne vous parlerai pas
davantage de ma lecture car d’autres l’ont fait bien mieux que
moi et que je suis à court de mots. Mais soyez sûr d’une chose,
vous entendrez reparler de Roth en ces lieux. Et promis, la prochaine
fois, j’essaierai de faire un vrai billet.
philip roth exit le fantôme gallimard, 2007
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