Cet ouvrage réunit les actes d’un
colloque sur la maison, lieu de sociabilité, de l'histoire Antique à
nos jours en Europe (exception faite d’un article ayant trait au
monde créole réunionnais).
Les contributions, fondées pour les
unes sur l’étude de la culture matérielle et pour les autres sur
celle des discours, explorent les mécanismes par lesquels se crée
et se fortifie le lien social dans des villes européennes. La maison
est replacée dans un environnement urbain caractérisé par une
relative densité de constructions et d’habitants et par une
variété de relations sociales.
Sous l’angle des fêtes, moments
privilégiés de rassemblement d’un groupe social dans l’espace
dit domestique, familial et « privé », les contributeurs ont rendu
compte de formes de sociabilité particulières – la famille étant
généralement exclue du champ d’appréhension de la sociabilité
–, ont mesuré la capacité d’ouverture de la maison et réfléchi
à la façon dont celle-ci opère comme un espace qui lie la famille
à une société urbaine plus large. Autrement dit, était en
question le rôle de la sociabilité familiale dans la constitution
des réseaux urbains.
Tout d’abord, les articles éclairent sur des
stratégies d’occupation et de réception dans les maisons ; ils
posent la question cruciale des seuils, notamment entre le « privé
» et le « public » dans des espaces indifférenciés ou bien
spécifiques, préalablement déterminés ou non.
Dans un second
temps, les communications rassemblées analysent des comportements
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.