samedi 29 octobre 2022

La positive attitude

 

Loin d'être une simple expression poétique de la chanteuse Lorie, la positive attitude est devenue une véritable thérapie comme en témoigne   Le petit livre de la psychologie positive de Françoise Dorn. Dans un français correcte, la positive attitude est, ce que l'on appelle la pensée positive. De nombreux coach surfent désormais sur cette tendance en proposant d'apprendre à adopter un comportement plus optimiste et une attitude plus positive afin de réussir sa vie.

Mais que se cache t-il vraiment derrière cette expression ? C'est quoi être positif ?


Être positif, c'est pouvoir réussir à voir dans chaque situation, le "verre à moitié plein" plutôt que le "verre à moitié vide". C'est à dire, tirer profit d'une situation négative, en s'appuyant et en agissant sur ce qu'il vous est possible de faire pour améliorer cette situation. En clair, "Le principe de la pensée positive est de nous amener à penser de la meilleure façon qu’il soit, même dans les moments difficiles afin que l’issue en soit plus favorable."  

Pourquoi faut-il penser positivement? Tout simplement parce que la pensée négative va entrainer une détérioration de notre moral, une vision morose de la vie, une baisse de dynamisme. Bref, cette pensée va nous mettre dans une situation d'échec et nous ne serons plus disposés à réussir ce que nous entreprendrons.

Bien sûr, nous avons tous vécu des moments plus ou moins difficiles où il faut bien le reconnaitre, il était parfois impossible de rester positif. Pourtant, nous le savons, le négatif, nous bloque, nous freine et au final, n'est qu'une barrière supplémentaire à notre réussite.

De plus, tout le monde à déjà entendu parler de cet "effet boomerang". Mais oui vous savez, celui qui consiste à n'attirer que le positif lorsque l'on pense positivement et inversement...Et l'expression "la roue tourne" cela vous dit quelque chose? A bien y réfléchir, vous est-il déjà arrivé de ne récolter que ce que vous avez semé? Alors au cas où "l'effet boomerang" existerait, autant mettre toutes les chances de notre côté!

dimanche 18 septembre 2022

Une journée d’Ivan Denissovitch, Alexandre Soljenitsyne

 

Arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline dans sa correspondance privée, et condamné à huit ans de bagne, Alexandre Soljenitsyne acquiert une renommée internationale avec la parution, en 1963, d’Une journée d’Ivan Denissovitch. Pour la première fois, l’existence du goulag et de ses atrocités sont révélées au grand public. Bien que son roman soit d’abord paru en 1962 dans la revue soviétique Novy Mir, grâce à l'autorisation de Nikita Khrouchtchev, il va devenir de plus en plus difficile pour Alexandre Soljenitsyne de publier ses écrits en URSS, en permanence surveillé par le KGB. 

En 1970, il reçoit le Prix Nobel de littérature, récompense qu’il ne percevra que quatre ans plus tard, après son expulsion d’URSS. Soljenitsyne n'avait pas pu aller chercher le prix à Stockholm, de peur d'être déchu de sa nationalité soviétique et de ne pouvoir rentrer dans son pays.

 

L’Invention de Morel, Adolfo Bioy Casares

 

En 1932, Adolfo Bioy Casares fait la rencontre de Jorge Luis Borges. Naît entre les deux hommes une amitié fructueuse, qui sera déterminante pour Bioy Casares. Après avoir renié ses six premiers ouvrages, l’écrivain argentin se fera connaître du grand public en 1940 avec la parution de L’Invention de Morel. Son roman s’inspire de L’Ile du docteur Moreau tout en récusant les conventions du livre de H.G.Wells. Depuis, cette fable est devenue un classique de la littérature contemporaine, adaptée au grand écran en 1961 par Alain Resnais. Cette année-là, L'année dernière à Marienbad remporte le Lion d'or de la Mostra de Venise.

En 1990, l’ensemble de l’œuvre de Bioy Casares est couronnée par le Prix Cervantès, la distinction la plus prestigieuse de la littérature écrite en langue espagnole

vendredi 20 août 2021

Livre : Plomberie et raccordements aux appareils , de Michel Choubry et Jean-Pierre Roberjo

Dans ce livre les auteurs intègrent le travail de Plomberie à l'ensemble des systèmes fonctionnels de la maison, selon les conseils d'un plombier rénovation des Pyrénées Orientales de la société Climat Bois . Si, faire appel à un plombier est le premier réflexe en cas de panne, les dépannages courants n'en restent pas moins assez simples à réaliser pour un bricoleur amateur.

Nous passons en revue quelques réparations de plomberie courantes :

  • Colmater une fuite dans un tuyau de cuivre : la pose d'un collier de serrage permet de réparer provisoirement une fuite sur un tuyau en cuivre et d'attendre quelques heures ou quelques jours avant l'intervention d'un plombier.

  • La réparation d'une fuite de robinet : si les robinets ont évolué, ils gardent toujours à peu près la même conception de base, vous pouvez réparer ce type de fuite facilement.

  • La réparation d'un WC qui fuit : avant tout il faut déterminer si cela provient de la cuvette ou bien du réservoir. La réparation est un peu rébarbative mais n'est pas compliquée.

  • Changer le flotteur du WC : le flotteur est un accessoire du système de chasse, il s'use et peut ne plus assurer l'arrêt de l'écoulement de l'eau. Mais rassurez-vous, le changer est un jeu d'enfant.

  • Déboucher vos WC : si cette perspective n'est pas agréable, le débouchage d'un WC peut se faire simplement avec un peu de méthode.

  • Débouchage des canalisations : après avoir regardé si un appareil ne provoquait pas le bouchon, il faut aller voir dans la canalisation, le débouchage reste assez simple à réaliser avec un minimum de matériel.

  • Vidange d'un chauffe-eau : pour que votre chauffe-eau assure ses fonctions durant de nombreuses années, il faut l'entretenir, la vidange annuelle fait partie de l'entretien pour pérenniser votre installation.

 

 Plomberie et raccordements aux appareils , de Michel Choubry et Jean-Pierre Roberjo, éditions Cstb, 2012

samedi 24 avril 2021

Fatou Diome Inassouvies, nos vies,

Il suffit d’avoir entendu une seule fois Fatou Diome intervenir lors d’une rencontre en librairie ou à une table-ronde pour ne plus l’oublier. Si elle n’a pas la langue (surtout pas de bois) dans sa poche, elle n’est pas dénuée d’humour non plus. Et comme ses livres lui ressemblent, celui ou celle qui aura admiré sa performance et aura sans doute acheté l’un de ses romans, la retrouvera telle quelle dans ses livres : écorchée, vive, touchante et mordante. 

Si le public a découvert Fatou Diome en 2001 lorsque les éditions Présence africaine ont fait paraître un recueil de nouvelles percutant : La préférence nationale (dans lequel elle trace un portrait inquiétant des difficultés d’intégration lors de son arrivée en France), c’est son premier roman, Le Ventre de l’Atlantique, publié par Anne Carrière en 2003, qui lui vaudra une rapide notoriété internationale. Suivront Kétala (2006) et Inassouvies, nos vies (2008), tous deux parus aux éditions Flammarion. Avec un sens certain de la description et de la narration, avec nostalgie aussi, Fatou Diome (qui est née au Sénégal et vit aujourd’hui dans l’est de la France) revient régulièrement sur les relations françafricaines ainsi que sur le mode de vie et les pratiques de chacune de ces deux cultures (rapports à la famille, aux ancêtres, aux déplacés, aux exclus, à l’intégration ou à la désintégration) ou bien dénonce encore, comme dans Inassouvies, nos vies, le mépris que l’Occident réserve aux vieilles personnes qu’on abandonne dans des maisons de retraite. 

Souhaitant éviter les clichés, lorsqu’elle traite de l’immigration, (Le Ventre de l’Atlantique), elle s’attache alors à décrire les rapports qui existent entre les immigrés qui vivent en Europe et leurs familles restées au pays. Mêlant expérience propre et imaginaire pur, elle aime également casser les genres littéraires et n’hésite à pas à mélanger tradition orale, prose classique ou plus contemporaine. Avec une bonne dose d’humour, une belle ironie et pas mal d’écorchures, ses galeries de portraits recèlent par ailleurs beaucoup d’humanité. 

Si vous souhaitez en savoir plus et connaître le style de Fatou Diome, n’hésitez pas à feuilleter Inassouvies, nos vies qui vient d’être numérisé ; vous pouvez également le télécharger en format epub auprès du libraire-partenaire de votre choix.

mercredi 31 mars 2021

Certaines n’avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka

Dans Certaines n’avaient jamais vu la mer, son deuxième roman, Julie Otsuka revient sur un sujet tabou aux États-Unis : l’histoire de ces milliers de jeunes femmes (souvent vierges) qui ont quitté le Japon dans le premier quart du XXe siècle et ont débarqué aux USA pour se marier à des hommes qu’elles ne connaissaient pas et qu’elles n’avaient pas choisi. 

Outre le rêve d’un ailleurs, la traversée et les premières désillusions, le roman revient surtout sur ces mariages forcés mais aussi sur les conditions dans lesquelles ces exilées vivaient ainsi que sur ce qu’elles pouvaient subir au quotidien comme haines racistes, rejets, humiliations,… jusqu’à Pearl Harbor où l’ignominie atteindra des sommets. Pour raconter cette histoire terrible, Julie Otsuka a choisi de faire parler plusieurs femmes.

 Pas de personnage à proprement parlé ici mais des milliers de voix en une qui se succèdent (sous la forme d’un nous par exemple), des incantations qui peuvent rappeler celles des chœurs du théâtre grec antique. Une langue très bien restituée par la traduction de Carine Chichereau.

dimanche 21 février 2021

Ne jouez pas avec le feu de P. Robinson

L'inspecteur Banks est de retour pour un nouvel épisode de ces enquêtes criminelles. Un personnage situé entre le Maigret de Simenon, le Bosch de Connelly et le Rebus de Rankin. Un homme divorcé, absorbé par son travail, solitaire, adepte du bon whisky et de la bonne musique ! 

Deux péniches prennent feu sur un canal du Yorkshire. Accident ? Suicide ? Crime ? L'équipe de l'inspecteur Banks est déjà sur les lieux pour diriger l'enquête qui s'avère très déliquate : un feu qui se propage sans laisser de preuves, sans révéler quel était la personne visée. Un second un peu plus tard, alors que l'enquête s'avère au point mort. Et puis derrière le pyromane, se cache une trouble affaire d'oeuvres d'arts contrafaites. Des Turner. Le polar avance à pas lents, mais le suspens, brûlant comme le feu, dévore chaque page pour offrir une enquête réussie, dont Banks gardera à coups sûr un souvenir amer...En attendant le prochain épisode ! 

 Peter Robinson Ne jouez pas avec le feu Spécial suspens, Albin MIchel 22€, sortie mai 2005 500pages.