je viens de terminer ce roman de Nicolas Ancion ; récit court mais oh combien dense !
Serge vient de voir mourir sous ses yeux un de ses amis (malchance, quand tu nous tiens !), aussi paumé que lui et se retrouve, presque malgré lui, en train de "jouer au plombier" au "quatrième étage", celui-là même où Thomas œuvre de son mieux pour préserver la bulle d’amour à l’atmosphère feutrée qu’il a réussi à forger tout autour de Marie, malgré la misère...
Nous suivons Serge, un
jeune homme différent parce qu’il n’a pas réussi (pas voulu) entrer dans
un quelconque moule que la société lui aurait imposé ; nous le suivons à
travers ses pensées, étoffées, dérivantes. Nous alternons avec Thomas
et Marie, ou encore Thomas sans Marie lorsqu’il quitte la chambre
chaleureuse où elle repose, superbe malade, ignorante des alentours.
J’ai
eu quelque peu de mal à entrer véritablement dans l’histoire avant de
me laisser emporter par les mots… J'ai eu longtemps l’impression d’être
"dans l’attente de… " mais ce qui est venu s’est avéré extrêmement
touchant.
L’histoire nous mène là où
on ne s’attend pas forcément à arriver car les pistes ont habilement
été brouillées même si, çà et là, des indices apparaissent, que l’on n’a
pas forcément vus/voulu voir…
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