Bordage 
place son roman sur Terre, parmi les humains, leurs guerres et  leurs 
croyances. L’enfant (notre personnage principal, amnésique et donc sans 
prénom) ne comprend pas les humains, malgré le fait qu’il puisse lire à 
livre ouvert dans leurs âmes. Il ne comprend pas la guerre et se demande
 si les chefs des hommes ont vraiment envie de l’arrêter et comment il 
vont faire pour ce faire. Cela résonne drôlement dans notre actualité. 
Bordage va aborder tout au long du périple la perte de la connexion avec
 la nature, les œillères mise par la religion et la société, la peur de 
la mort et l’idée saugrenue des hommes de vouloir suivre des chemins 
tracés par d’autres plutôt que d’écouter leurs désirs. Le tout dans un 
style fluide et agréable.
L’enfant, 
ne sait pas ce qu’il est, ni d’où il vient et possède des facultés 
étonnantes. Il est « pur » et « innocent », voyage sur le vent et parle à
 la matière. Il éprouve de l’empathie pour tout ceux qu’il rencontre et 
utilise le pouvoir de l’amour pour les aider. Mais je n’ai 
personnellement ressenti aucune empathie pour ce gamin, qui pourtant à 
un but noble et juste. Je n’ai pas pris, car je n’y croit plus.
Stopper 
la guerre, la haine c’est un peu demander aussi aux hommes de ne plus 
être si humain. Les autres personnages sont anecdotiques, même Manu, le 
journaleux qui est l’un des seuls à croire aux capacités de l’enfant.
 à suivre 
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