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J’ai eu
l’impression que dans ce roman, Bordage nous sert des lieux communs et
enfonce des portes ouvertes à coup de bons sentiments et de grosse
morale qui tâche. Oui l’humain peut se montrer lâche et vil, orgueilleux
et buté. Comme il peut être bon et courageux, généreux et ouvert
d’esprit (ouah, la découverte).
Le point intéressant que je retiendrai est la considération de la place et des idées des enfants dans notre monde. Ce ne sont pas des adultes, donc toute idée émise n’est pas recevable, parce qu’ils n’ont pas vécu. Et j’ai bien aimé le passage avec la baleine (mais c’est parce que j’aime les baleines d’amouur).
Au final, Le jour où la guerre s’arrêta
se lit vite et bien. C’est… mignon. Mais la finalité du message (très
clair) est ambigüe, vu ce que devient cet enfant ayant fait le tour des
horreurs du monde. J’ai été parfois émue par le fond, mais
paradoxalement j’ai trouvé que ce roman à manqué d’un souffle épique,
d’une âme, pour porter le dit message. Ce que j’en ai compris, c’est
qu’il ne faut pas compter sur les gouvernements et qu’il faut trouver la
sérénité en soi même (un truc du genre « si tu veux changer le monde,
commence par te changer toi-même »).
Un roman peut-être plus à
conseiller à de jeunes lecteurs, pour les aider dans leur réflexion sur
le monde ?
En fait oui c'est un roman jeunesse
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