Je
me méfie toujours de ces romans nombrilistes (généralement français),
écrits à la 1ère personne du singulier. Mal parti celui-ci, car écrit
ainsi... Mais ce joli roman fragile et simple, tendre aussi,
explore très élégamment les méandres affectifs d'une jeune femme en
quête de souvenirs. Alice, qui a perdu sa mère à l'âge de
quatre ans, n'a pas même une photo d'elle, son père ayant tout effacé.
Car peu de temps avant de mourir, elle avait eu une liaison avec un
peintre. A la mort de son père, la jeune femme tente de le retrouver...
Laurence Tardieu est grave. Point d'humour ni de légèreté. Mais pas non plus de pesanteur. Son livre est gracile. Car Laurence Tardieu est juste. Point final. Son récit poignant. Cette quête est tendre.
Laurence Tardieu est grave. Point d'humour ni de légèreté. Mais pas non plus de pesanteur. Son livre est gracile. Car Laurence Tardieu est juste. Point final. Son récit poignant. Cette quête est tendre.
Il y a du silence. Des silences. Eloquents. Beaucoup d'interrogations sont semées et on y entrevoit des débuts de réponses. Beaucoup de sentations "J'ai chaud, je suis fatigué...", d'actions banales "se lever, s'assoir, fermer une fenêtre..." et de pensées. Jamais d'ennui.
Beaucoup de plaisir. C'est ça l'amour, c'est ça les rêves d'amour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.