Pour Noël, Greenpeace offre un nouveau site, Clash of the Consoles. Mario Bross, Kratos et Master Chief, héros de
Nintendo, Sony et Microsoft, y luttent pour “un futur libéré
des produits toxiques”. On peut surtout y comparer la
performance environnementale des trois consoles les plus célèbres
du moment : la Wii, la PS3, et la Xbox.
L’idée de Greenpeace n’est pas d’inciter au boycott des
consoles de jeu - ça tombe bien, les arguments écologiques ne sont
pas de taille à freiner l’engouement des consommateurs - mais “de
sensibiliser le public des joueurs, dont la conscience
environnementale n’est pas très développée”, souligne
Yannick Vicaire, responsable des campagnes “Toxiques” à
Greenpeace International.
Dans son guide de la High-tech responsable publié il y a quelques
semaines, Greenpeace inclue pour la première fois les fabricants de
téléviseurs et de consoles de jeux. Avec une croissance annuelle de
14,9 %, c’est l’un des secteurs de l’industrie électronique en
plein boom.
Nintendo, fabricant de la Wii, est dernier du classement, parce
qu’il n’a fourni aucun renseignement sur sa politique
environnementale. Le zéro attribué par Greenpeace n’a pas manqué
d’énerver quelques fans de la Wii, qui s’expriment sur le blog
Toxique de Greenpeace. “J’imagine que c’est une
stratégie de Nintendo pour éviter une trop importante rupture de
stock de Wii et de DS pour Noël…”, peut-on ainsi lire.
La Wii consomme dix fois moins d’énergie que la PS3 ou la XBox,
ce qui ne devrait pas valoir à Nintendo un si mauvais classement,
selon eux. Mais Greenpeace rappelle qu’elle classe l’entreprise
Nintendo et non pas sa console.
Avec le “Clash of the consoles”, Greenpeace en remet une
petite couche, version plus ludique. Mais il y a du boulot pour
convertir les gamers à l’écologie, si l’on en juge par les
commentaires laissés derrière la vidéo publiée sur Youtube.
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