Pour Noël, Greenpeace offre un nouveau site, Clash of the Consoles. Mario Bross, Kratos et Master Chief, héros de
Nintendo, Sony et Microsoft, y luttent pour “un futur libéré
des produits toxiques”. On peut surtout y comparer la
performance environnementale des trois consoles les plus célèbres
du moment : la Wii, la PS3, et la Xbox.
L’idée de Greenpeace n’est pas d’inciter au boycott des
consoles de jeu - ça tombe bien, les arguments écologiques ne sont
pas de taille à freiner l’engouement des consommateurs - mais “de
sensibiliser le public des joueurs, dont la conscience
environnementale n’est pas très développée”, souligne
Yannick Vicaire, responsable des campagnes “Toxiques” à
Greenpeace International.
Dans son guide de la High-tech responsable publié il y a quelques
semaines, Greenpeace inclue pour la première fois les fabricants de
téléviseurs et de consoles de jeux. Avec une croissance annuelle de
14,9 %, c’est l’un des secteurs de l’industrie électronique en
plein boom.
Nintendo, fabricant de la Wii, est dernier du classement, parce
qu’il n’a fourni aucun renseignement sur sa politique
environnementale. Le zéro attribué par Greenpeace n’a pas manqué
d’énerver quelques fans de la Wii, qui s’expriment sur le blog
Toxique de Greenpeace. “J’imagine que c’est une
stratégie de Nintendo pour éviter une trop importante rupture de
stock de Wii et de DS pour Noël…”, peut-on ainsi lire.
La Wii consomme dix fois moins d’énergie que la PS3 ou la XBox,
ce qui ne devrait pas valoir à Nintendo un si mauvais classement,
selon eux. Mais Greenpeace rappelle qu’elle classe l’entreprise
Nintendo et non pas sa console.
Avec le “Clash of the consoles”, Greenpeace en remet une
petite couche, version plus ludique. Mais il y a du boulot pour
convertir les gamers à l’écologie, si l’on en juge par les
commentaires laissés derrière la vidéo publiée sur Youtube.
samedi 24 décembre 2016
jeudi 10 novembre 2016
Connaissez-vous le thiou sénégalais ?
Lors
d’un séjour
au Sénégal, on se laisse facilement séduire par chacune des
facettes du pays : ses plages de rêves à Cap Skirring,
un magnifique paysage fait de baobabs et de filaos dans le parcnational de Basse-Casamance, ses grandes villes comme Dakar
avec leurs musées et leurs marchés. Sur la Terre de la Teranga, les
vacances permettent aussi de découvrir une culture authentique à
travers la gastronomie et les plats comme le thiou. La variété de
la cuisine sénégalaise rend bien compte de la
richesse culturelle du pays. Cette culture gastronomique, en plus
d’offrir de nouvelles expériences gustatives, permet aussi de
découvrir la coutume locale, la cuisine étant associée à un
certain mode de vie, une certaine convivialité. En effet, au
Sénégal, pas de couvert par tête mais un seul plat pour les hôtes
et les invités.
Le thiou : un pot au feu façon sénégalaise
Des vacances
au Sénégal promettent un dépaysement total, pour tous les
sens, même pour les papilles. Pour la cuisine, particulièrement
pour le thiou, même si les ingrédients utilisés sont familiers, le
goût est tout autre. Le thiou fait partie des nombreux plats
populaires sénégalais, au même titre que le mbakhal ou le
mbakhalou diola. Le thiou est une sorte de pot au feu,
fait à base de légume et de viande. Le plat se décline néanmoins
en plusieurs versions en fonction de la base choisie : viande, poulet
ou poisson. Le reste des ingrédients resteront les mêmes : tomates,
pommes de terre, carotte, oignon, chou, navet, patate douce. Quelques
condiments signent le goût de ce plat typique du Sénégal : thym,
poivre noir, piment, ail, sans oublier un releveur de goût, de type
maggi cube qui est largement utilisé au pays.
Le thiou sénégalais : une explosion de saveurs
Le nombre d’ingrédients qui compose ce plat
semble exagéré mais c’est ce qui fait la particularité de ce met
et de la cuisine sénégalaise aussi d’ailleurs. Pour sa part, le
thiou est une véritable explosion de saveur. Le secret de la recette
? Les étapes de cuisson. En effet, pour concocter le thiou, on
commence par faire dorer la viande à l’huile bien chaude avant de
la déglacer et de la laisser mijoter dans du bouillon. Cette étape
est cruciale. C’est la base même de la recette. Les légumes sont
ensuite ajoutés au fur et à mesure. Au final, ou bout d’une
longue cuisson, on obtient un met plutôt léger mais très riche en
saveurs, mais équilibré au niveau du goût. Le thiou, comme de
nombreux plats au Sénégal, se déguste avec du riz blanc,
préalablement cuit, et réservé bien au chaud.
samedi 24 septembre 2016
Les 11 gestes pour préserver la planète
Des
petits gestes quotidiens pour améliorer le monde sont à la portée
de tous.
Sans diminuer notre confort, on peut
respecter
l’environnement et contribuer à sa survie.
Zoom
sur une panoplie de petites actions permettant
de concilier notre
bien-être d’aujourd’hui et celui des générations futures.
A la maison
• Pour économiser l’eau, je ferme le robinet pendant que je me brosse les dents ou que je fais la vaisselle…• J’installe des économiseurs d’eau style «aqua clic» sur les robinets et la douche pour économiser 50% d’eau.
• Je me douche plutôt que de prendre un bain.
• Je ne jette que du papier de toilette dans les WC (et surtout pas des lingettes, qui sont emplies de produits chimiques, ou des médicaments).
• J’achète une machine à laver la vaisselle plutôt que de la faire à la main.
• Je fais le ménage avec des produits biodégradables (style Ecover ou la gamme Naturaline de la Coop).
• Je me passe de congélateur, et si j’en ai un, je le dégivre régulièrement.
• Sachant que le séchoir est l’appareil le plus énergivore de la maison, je sèche mon linge sur un étendage.
• Je lave ma lessive à basse température (30 degrés).
• J’évite de trop chauffer l’habitat. Un degré de moins égale une économie d’énergie de 6 à 10%.
• Je m’abonne à l’énergie verte chez mon fournisseur.
vendredi 12 août 2016
peinture ecologique : la peinture sur soie
Il existe de magnifiques tissus, en soie, soie Habotai ou soie Pongé, uniquement pour la peinture sur soie.
Une technique de peinture qui peut paraitre compliquée mais qui ne l'est pas tant que cela si on la fait avec des calques ou au pochoir. Il existe de nombreux supports qui se prête à ce genre de peinture : éventails à peindre, foulards, cravates, nappes pour peinture.. voir le catalogue de peinture sur soie SODINTEX
Voici un tutoriel sur la peinture sur soie, qui allie art amateur et un peu de geste écologique :
Une technique de peinture qui peut paraitre compliquée mais qui ne l'est pas tant que cela si on la fait avec des calques ou au pochoir. Il existe de nombreux supports qui se prête à ce genre de peinture : éventails à peindre, foulards, cravates, nappes pour peinture.. voir le catalogue de peinture sur soie SODINTEX
Voici un tutoriel sur la peinture sur soie, qui allie art amateur et un peu de geste écologique :
mercredi 1 juin 2016
Mettre en avant les entreprises solidaires, c'est la
volonté de la nouvelle formule du trimestriel Terre, édité
par l'ONG belge l'Autre Terre.
Dans son numéro de printemps, Terre,
sous-titré Entreprendre autrement au Nord et au Sud,
présente en effet des reportages originaux sur une coopérative de
construction de bateaux en Inde, qui permet aux pêcheurs de
retrouver un outil de travali après le tsunami.
Un autre article
évoque le mode de construction collectif et solidaire de la station
Princesse Elisabeth, basée en Antarctique.
Un autre enfin montre le
fonctionnement d'un centre de tri textile au Burkina Faso, qui a
permis de créer plus de 60 emplois ; le centre a été construit
avec le soutien du Relais, membre d'Emmaüs France, qui amène sur
place des vêtements pré-triés en France. L'Autre Terre connaît
bien le secteur de la récupération de textiles et de papiers, pour
avoir bâti un groupe d'économie sociale et solidaire autour de ces
activités en Belgique, en Afrique et en Amérique latine.
Le
trimestriel est téléchargeable sur le site de l'Autre Terre.
jeudi 31 mars 2016
Produits de beauté cosmétiques et écologie
Produits périmés ?
Ne jetez pas vos produits « périmés » !
L’humoriste Roland Magdane a posé dans un sketch une question très
intéressante : « Une boîte de cassoulet a pour date de
péremption le 15 septembre. Que se passe-t-il dans la nuit du 14 au
15 ? ». Rappelons que les produits cosmétiques se
classent en deux catégories : ceux qui se conservent moins de
30 mois (qui doivent afficher une Date Limite d’UtilisationOptimale alias DLUO) et ceux qui se gardent plus de 30 mois (qui
doivent afficher un logo indiquant la Période d’utilisation Après
Ouverture alias PAO). En aucun cas il ne s’agit d’une Date Limite
de Consommation (DLC) ou d’une Date Limite de Vente (DLV). Un
produit cosmétique n’est pas un œuf frais ! Pour un produit
avec PAO, vous pouvez l’utiliser encore plusieurs mois sans
problème. Et pour un produit avec DLUO, pendant plusieurs semaines
souvent.
Vous jugez néanmoins que votre crème visage, arrivée en « fin de vie », a perdu de son onctuosité et son parfum ? Elle fera une excellente crème de massage pour les pieds.
Conservée dans des conditions inadéquates et non utilisée depuis longtemps, votre crème ou votre masque a « décanté » (eau et huile se sont séparés) ?
Il n’est pas devenu inactif pour autant. Prenez une spatule ou un manche de couvert propre et mélangez le tout délicatement : vous pourrez encore l’utiliser.
Votre huile pour le corps a perdu son odeur naturelle agréable ? Attention, elle commence à rancir et ne l’utilisez plus… Mais il est peut-être encore temps de s’en servir comme huile de massage pour les pieds, pour assouplir la peau cornée parfois douloureuse.
La qualité et l’efficacité sont économiques
La première règle pour ne pas gaspiller reste de
choisir un produit de qualité, adapté réellement à votre type de
peau. Nous entendons souvent des femmes dire que leur crème de jour
leur convient « parfaitement »… mais qu’elles en
remettent en journée parce que leur peau « tire ». Mieux
vaut acheter un produit un peu plus cher mais qu’on n’est pas
obligé de remettre !
Une dernière suggestion, si votre budget est limité et que vous ne pouvez pas acheter les quatre produits qui font, en synergie, l’efficacité d’un soin (nettoyant, tonique, crèmes de jour et de nuit). Utilisez au moins le nettoyant et la crème de nuit. Pour prendre un exemple « ménager », si vous avez un joli meuble que vous devez entretenir, le protéger c’est bien, mais vous le nourrirez (huile de lin, cire…) non sans l’avoir auparavant débarrassé de la poussière. Votre peau mérite au moins aussi bien
samedi 20 février 2016
Revalorisation touristique : les vertes collines du pays noir
Les régions minières
d’Angleterre, de France, d’Allemagne ou de Belgique présentent
invariablement des témoins imposants de leur passé : les terrils.
Symboles d’une période révolue, liées dans l’imaginaire à la
souffrance du mineur, ces collines urbaines sont aujourd’hui
remises au goût du jour.
Début du siècle, la révolution industrielle a
remué la terre wallonne, à la recherche de charbon. Des dizaines de
milliers de taupes humaines ont creusé le sol pour sortir le
combustible noir. Revenaient aussi au soleil des matériaux
inutilisables. Ces débris s’amoncelèrent à l’ombre des
charbonnages pour former les terrils. Entre vestige et
patrimoine, le terril renvoie aux mines, au ciel bas, aux
catastrophes humaines, à la (sur)vie sous terre. Bref, la sinistrose
en version maxi… Et pourtant, aujourd’hui, les anciennes
zones industrielles entendent faire rimer terrils avec tourisme,
balade, éco diversité, et développement durable !
En réinvestissant leurs collines urbaines, les villes font d’une pierre quatre coups : elles valorisent un patrimoine, développent une zone verte, assurent une valorisation touristique du local, et renforcent des dynamiques sociales. Ville emblématique du Pays Noir, Charleroi avance par étapes pour changer la vision des terrils: « ces dernières années ont surtout été consacrées à la préservation et la conservation des sites, explique la paysagiste Sylvie Poiret, responsable de projet au département de l'aménagement urbain. Nous étions dans un processus de défense et ensuite de promotion : faire valoir le terril en tant que plus-value paysagère et écologique. Ainsi, notre action inclut une pédagogie au niveau politique et citoyen pour revaloriser ce patrimoine. L’action englobe tous les terrils, mais ils n’ont pas tous la même dynamique. Nous en avons épinglé trois à Charleroi avec de fortes mobilisations citoyennes. Il y eut des phases de défense, de préservation, et d’aménagement. Maintenant, nous rentrons dans des projets éco-pédagogiques pour 2007. »
Maintenir ces géants courbés aurait pu susciter la
désapprobation des locaux, minés par une histoire de plus en plus
poussiéreuse. Mais « l’identité de Charleroi est
forcément sociale et très attachée à ses terrils,
affirme t-elle. Au niveau de la population, je connais
très peu de résistances. » Tant et si bien que des
quartiers se mobilisent pour classer « leur » terril, l’aménager,
s’y promener. Et y découvrir la faune et flore.
Quoi ? De
la nature sur un gros tas de crasses ? « La dynamique végétale
est identique aux collines. Et on retrouve certaines plantes qu’on
ne trouvera pas ailleurs par le fait du substrat du relief, des
pentes, de l’environnement. Le terril devient un milieu tout à
fait original. Avec des plantes rares que l’on trouve plutôt dans
une aire de répartition plus méditerranéenne. Leur présence
s’explique par la captation de chaleur importante du terril. Ce
sont des lieux très intéressants pour les botanistes, mais aussi
pour les entomologistes. On retrouve des insectes qu’on ne retrouve
pas ailleurs. »
Ajoutons à ces avantages un embellissement de la
ville, qui se redécouvre au détour de bitume des cloches de
verdure, et on comprend mieux pourquoi les régions industrielles,
pour défendre les terrils, sont prêtes à aller au charbon...
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