vendredi 8 décembre 2017

Un Noël écolo est-il possible ?

Pour Noël, les écolos sont dans leurs petits souliers. “Il ne faut pas ignorer les réalités sociales. Mais nous n’allons pas pousser à la consommation, même verte et déculpabilisante”, explique Yannick Vicaire, responsable de campagne à Greenpeace. Pour n’avoir pas l’air d’un Père Noël triste, il vaut mieux rester coi. D’autant qu’à cristalliser la prise de conscience écologique sur des évèments ponctuels, on risque, selon lui, de verser dans la tendance et l’anecdotique.
Pour certaines associations écologistes, Noël sert la bonne cause. Good Planet, l’association de Yann Arthus-Bertrand, recevra par exemple les bénéfices de la vente de son nouveau livre de photographies vues du ciel, 20 kilos et 1500 euros, un vrai cadeau de Noël.
Côté gouvernement, on croit au potentiel environnemental de l’évènement. L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) a ainsi été chargée de réaliser une étude sur l’impact environnemental des fêtes de fin d’année. Elle servira aux élus pour “perpétuer l’empreinte magique de Noël sur leurs villes tout en l’allégeant au regard de l’impact sur l’environnement”, selon le communiqué du Ministère de l’écologie.

 Noël écolo à Paris, Lille

Certains ne l’ont pas attendu, qui à Paris, ont remplacé toutes les ampoules sur les Champs-Elysées par des ampoules basses consommation. Sauf, qu’il y en a désormais près d’un million, huit fois plus que l’année dernière, précise la Mairie. A Lille, les ampoules ont aussi été remplacées et le temps d’illumination réduit. Tout sera enlevé une semaine plus tôt qu’avant, le 6 janvier.
Et chez nous? Il y a quelques jours, une journaliste de Libération dressait un menu de réveillon “durable” ou les cartes de voeux écologiques à envoyer. Pas facile, si l’on veut tenir ensemble les exigences de protection des animaux, le bio, le bon, le coût environnemental de production et d’acheminement des produits. Pas de viandes, encore moins de foie gras… On s’en sort avec des huîtres, du gibier, du champagne, des produits de saison, du producteur du coin. Mais “c’est dur d’être durable”.

Le quotidien écologique


Il reste les fameux “petitsgestes”, relativement indolores, suggérés notamment par la Fondation Nicolas Hulot. Sachets en tissu réutilisables comme sac à chaussettes en guise de papier cadeaux, guirlande avec minuterie, invitation par mail, nappes et vaisselle jetables proscrites…
Clou du spectacle, le sapin est au coeur du débat. Naturel, mais on le jette tous les ans, ou artificiel, qui dure plus longtemps mais importé de Chine et à base d’hydrocarbures. Aux Etats-Unis, la lutte fait rage à en juger par la rhétorique guerrière de la National Chrismas Tree Association, lobby du sapin des forêt, qui règle son compte à son concurrent. Un incendie de salon est même simulé pour prouver (?) que le sapin naturel résiste mieux.

En recoupant les avis néanmoins, on en conclut que l’idéal est un sapin naturel, en pot, cultivé dans les environs de préférence - l’espèce la plus courante en France est l’épicéa - sans engrais chimiques. Les sapins avec le label environnemental FSC (Forest Stewardship Council) seraient parfaits, mais on en trouve pas encore en France.

Si les sapins que vous replantez meurent systématiquement, c’est parce qu’il ne faut pas les habituer trop longtemps à la chaleur du foyer. Au bout d’une semaine, il faut les remettre en terre.
Si vous ne le replantez pas, direction la déchetterie. Enfin, si vous vivez aux Etats-Unis, certaines municipalités, comme San Francisco proposent un service de location de sapins, qui seront ensuite replantés dans les parcs publics, explique un article du site américain Slate consacré à l’épineux problème. Un beau geste, mais il faut s’attendre à un sapin de plates-bandes.

jeudi 26 octobre 2017

L'huile de krill 60 ml

- Huile nourrissante et adoucissante, pour la peau et fortifiante pour les cheveux.

- L'huile de krill prévient le déssêchement de l'épiderme, cheveux, ongles et protège contre les agressions extérieures.

Conditionnement de l'huile de krill

flacon de 60 ml.
- Bain d'huile pour la beauté et la santé de vos cheveux.

- Quelques gouttes d'huile de krill dans le bain,  procurent de belles sensation ; elle hydrate et assouplit les peaux sèches et fatiguées.

- Revitalise l'épiderme.


Pour finir le gommage au savon noir il est important de restaurer rapidement le film hydrolipidique. Pour cela utilisez un produit de beauté réparateur et régénérateur comme de l'huile d'argan



vendredi 8 septembre 2017

Des arbres et des végétaux pour le Climat

Voici une courte vidéo pour inciter les villes et aménageurs à planter des arbres et des végétaux, ce sont des alliés de poids et de beauté dans la bataille climatique.
A diffuser autour de vous, dans vos mairies et auprès des aménageurs.

vendredi 7 juillet 2017

Photovoltaïque sur les flots


Énergie renouvelable. Après le bateau solaire , alors qu’une grande partie des professionnels de la filière photovoltaïque française se noie sous les récentes contraintes tarifaires mises en place par notre administration, la commune de Piolenc (84) a décidé d’innover en installant sur un lac de carrière en fin d’exploitation une centrale solaire flottante.

Une entreprise spécialisée dans la conception de grandes installations solaires, a d’ores et déjà mis à flot le prototype de 150 m2. Une première européenne prometteuse qui permettrait de réhabiliter d’anciens sites industriels et de mettre à profit des bassins de rétention d’irrigation ou encore des bassins industriels pollués ou des retenues de barrage.

Piolenc devrait dans quelques mois (une fois les appels d’offres du gouvernement lancés et validés) voir flotter 21 ha de modules d’une capacité de production de 16 000 MWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 5 700 foyers.

Une nouvelle qui donne envie de chanter, non ? 

« Il était un petit navire, il était un petit navire, qui n’avait ja-ja-jamais navigué, mais qui produisait-sait de l’électricité, ohé ohé… »

vendredi 14 avril 2017

Le bateau solaire


Le bateau peut naviguer trois/quatre heures par jour pendant six jours et peut fonctionner avec un faible ensoleillement.



Après plusieurs années de galère, cette ancienne infirmière psychiatrique passionnée de nautisme est allée au bout de son objectif : visiter le Canal du Midi sur une péniche accessible aux handicapés et fonctionnant uniquement avec l’énergie solaire. Avec ce bateau propre, autonome et silencieux, elle montre la voie du tourisme nautique de demain. 
Interview (reprise d'une gazette)

Comment vous est venue l’idée de créer un bateau fonctionnant à l’énergie solaire et accessible aux handicapés ?
En tant qu’ancienne infirmière psychiatrique, j’ai toujours été sensible aux difficultés rencontrées par les gens. Avec le Soleil d’Oc, je voulais permettre à des personnes handicapées ou à mobilité réduite de se déplacer et de voyager comme tout le monde. Après 21 ans passées à naviguer, je me suis rendue compte que la loi sur l’eau n’était pas respectée. J’ai été écœurée par la pollution – tant biologique que sonore – qu’engendraient les péniches classiques. Je voulais donc mettre en place quelque chose de très propre j’ai commencé à m’interroger sur la possibilité d’un moteur électro-solaire. Jusqu’alors, les bateaux-hôtels de croisières étaient uniquement propulsés par des moteurs diesel. M. D. a travaillé pendant plusieurs mois pour concrétiser sa théorie et démontrer qu’une péniche de plusieurs mètres pouvait être propulsée avec des moteurs de faible puissance alimentés par ses panneaux solaires. Et aujourd’hui, je peux le dire haut et fort : le bateau solaire, ça marche !

Justement, quelle est son autonomie ?

Le soleil d’Oc a été inauguré le 20 mars dernier. Comment le public l’a-t-il accueilli ?
Autant les gens nous prenaient pour des fous en 2006, autant là, ils nous applaudissent. Ils louent le silence du moteur et le fait d’avoir une péniche de croisière qui utilise uniquement une énergie propre et renouvelable. Ceux qui ont pu monter dessus pendant quelques jours le considère comme une vraie révolution technique et technologique. Cependant, de nombreuses personnes qui voient le bateau passer ont du mal à imaginer que celui-ci fonctionne uniquement grâce au soleil. La plupart doutent de la véracité du « 100% solaire ». Ils sont déconcertants d’innocence ! (elle rit) 
 
En à peine deux mois, vous avez réussi à prouver qu’un bateau entièrement écologique et accessible aux handicapés pouvait intéresser le public. Pensez-vous que votre activité puisse durer dans le temps ?
Je l’espère ! Pour le moment, nous devons d’abord assurer notre avenir financier à court terme. Nous cherchons actuellement des partenaires pour nous soutenir et nous permettre de continuer l’activité en 2009. Nous avons le prêt à rembourser à la banque et notre carnet de réservation n’est pas encore rempli pour l’année 2008. Mais j’y crois. Tous les jours, il y a de bonnes nouvelles qui arrivent. Des journalistes nous contactent régulièrement, et nous avons été nominés aux Trophées du Tourisme Responsable [NDLR : catégorie « Transporteur Responsable »]. En attendant le jury final, je croise les doigts.

jeudi 2 février 2017

Hi-tech et écologie 2

Le site, qui pour l’instant n’existe qu’en anglais, est un peu à l’image de GreenMy Apple, vainqueur des Webby awards 2007 dans la catégorie des sites militants. Green My Apple avait été conçu pour les amoureux de leur mac. “On voulait que les utilisateurs eux-mêmes puissent s’adresser directement à Steve Jobs pour le faire sortir du bois”. En mai 2007, le patron d’Apple annonçait un changement de politique, qui, s’il est plus remarquable par l’intention que par la pratique, a démontré l’efficacité de l’action.

“Notre politique n’est pas de plomber les produits. C’est un levier de pression pour les entreprises parce que nous faisons jouer la concurrence sur leur image de marque”, explique Yannick Vicaire. Les critères de classement sont la transparence sur les informations données aux consommateurs, leurs innovations pour améliorer la qualité environnementale des produits , et leur bonne foi.

Il y a des avancées, depuis un an et demi que le guide existe. Les entreprises se mettent à innover et concevoir des produits verts. Apple, Panasonic, Samsung, Sharp, Sony et Toshiba ont tour à tour signalé la fabrication récente de PC, d’écrans LCD, de caméras et appareils numériques sans PVC et/ou de RFB. Nokia a mis au point un téléphone portable en matériaux à 50% recyclables.

Mais le marché de l’électronique est complexe et pas encore structuré. “Pour notre étude, nous avons démonté 18 ordinateurs portables, et dans chacun, il y avait du bon et du mauvais. On aurait pu faire un puzzle et obtenir un ordinateur performant.”

Le but est d’arriver à ce que les entreprises aient toutes le même cahier des charges sur la politique de recyclage des produits et l’abandon de matériaux toxiques, comme le PVC et les retardateurs de flamme bromés (RFB) et qu’elles soient forcées de l’imposer à tous leurs sous-traitants, puisque ce sont eux, qui fabriquent les composants.