mercredi 1 juin 2016

Mettre en avant les entreprises solidaires, c'est la volonté de la nouvelle formule du trimestriel Terre, édité par l'ONG belge l'Autre Terre. 
Dans son numéro de printemps, Terre, sous-titré Entreprendre autrement au Nord et au Sud, présente en effet des reportages originaux sur une coopérative de construction de bateaux en Inde, qui permet aux pêcheurs de retrouver un outil de travali après le tsunami.

 Un autre article évoque le mode de construction collectif et solidaire de la station Princesse Elisabeth, basée en Antarctique. 

Un autre enfin montre le fonctionnement d'un centre de tri textile au Burkina Faso, qui a permis de créer plus de 60 emplois ; le centre a été construit avec le soutien du Relais, membre d'Emmaüs France, qui amène sur place des vêtements pré-triés en France. L'Autre Terre connaît bien le secteur de la récupération de textiles et de papiers, pour avoir bâti un groupe d'économie sociale et solidaire autour de ces activités en Belgique, en Afrique et en Amérique latine. 

Le trimestriel est téléchargeable sur le site de l'Autre Terre.

jeudi 31 mars 2016

Produits de beauté cosmétiques et écologie

Produits périmés ?

Ne jetez pas vos produits « périmés » ! L’humoriste Roland Magdane a posé dans un sketch une question très intéressante : « Une boîte de cassoulet a pour date de péremption le 15 septembre. Que se passe-t-il dans la nuit du 14 au 15 ? ». Rappelons que les produits cosmétiques se classent en deux catégories : ceux qui se conservent moins de 30 mois (qui doivent afficher une Date Limite d’UtilisationOptimale alias DLUO) et ceux qui se gardent plus de 30 mois (qui doivent afficher un logo indiquant la Période d’utilisation Après Ouverture alias PAO). En aucun cas il ne s’agit d’une Date Limite de Consommation (DLC) ou d’une Date Limite de Vente (DLV). Un produit cosmétique n’est pas un œuf frais ! Pour un produit avec PAO, vous pouvez l’utiliser encore plusieurs mois sans problème. Et pour un produit avec DLUO, pendant plusieurs semaines souvent.

Vous jugez néanmoins que votre crème visage, arrivée en « fin de vie », a perdu de son onctuosité et son parfum ? Elle fera une excellente crème de massage pour les pieds.
Conservée dans des conditions inadéquates et non utilisée depuis longtemps, votre crème ou votre masque a « décanté » (eau et huile se sont séparés) ?

Il n’est pas devenu inactif pour autant. Prenez une spatule ou un manche de couvert propre et mélangez le tout délicatement : vous pourrez encore l’utiliser.
Votre huile pour le corps a perdu son odeur naturelle agréable ? Attention, elle commence à rancir et ne l’utilisez plus… Mais il est peut-être encore temps de s’en servir comme huile de massage pour les pieds, pour assouplir la peau cornée parfois douloureuse.

La qualité et l’efficacité sont économiques

La première règle pour ne pas gaspiller reste de choisir un produit de qualité, adapté réellement à votre type de peau. Nous entendons souvent des femmes dire que leur crème de jour leur convient « parfaitement »… mais qu’elles en remettent en journée parce que leur peau « tire ». Mieux vaut acheter un produit un peu plus cher mais qu’on n’est pas obligé de remettre !

Une dernière suggestion, si votre budget est limité et que vous ne pouvez pas acheter les quatre produits qui font, en synergie, l’efficacité d’un soin (nettoyant, tonique, crèmes de jour et de nuit). Utilisez au moins le nettoyant et la crème de nuit. Pour prendre un exemple « ménager », si vous avez un joli meuble que vous devez entretenir, le protéger c’est bien, mais vous le nourrirez (huile de lin, cire…) non sans l’avoir auparavant débarrassé de la poussière. Votre peau mérite au moins aussi bien