dimanche 1 septembre 2019

Avis sur : Maine, de J. Courtney Sullivan

On se souvient du premier roman de J. Courtney Sullivan, Les débutantes, qui avait ravi un bon nombre de lecteur en 2012, dont le très enthousiaste libraire Gérard Collard. L’auteur américaine propose cette année, toujours aux éditions rue Fromentin, un nouveau récit où les femmes sont toujours à l’honneur.

Cette fois, il s’agit non plus de relations amicales mais filiales, au sein d’une famille d’origine irlandaise installée sur la côte Est des États-Unis. La grand-mère, Alice, est une forte tête, une femme encore belle malgré ses quatre vingt et quelques années, toujours vive, au tempérament toujours plus redouté. 
Au sein de sa propre famille, elle ne cache pas ses préférences pour ses enfants et petits-enfants et ne mâche pas ses mots quand il s’agit de critiquer le mode de vie de ceux qui ne cadrent pas avec ses principes. Mais elle-même est victime de son éducation stricte et catholique. Elle porte le poids d’une double culpabilité : celle de n’avoir jamais été une bonne petite fille, une personne sage, tempérante et obéissante et celle d’avoir provoqué un drame irréparable.

Alice, veuve depuis une dizaine d’années, retourne à chaque belle saison dans sa propriété du Maine. Cette résidence secondaire, gagnée sur un simple pari par son mari au début de leur vie conjugale et aujourd’hui très cotée, a accueilli tous les étés les membres de la famille Kelleher. 
Les enfants d’Alice, puis plus tard les familles de ses enfants.

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